L'aspect social



L'ASPECT SOCIAL


  Difficile d’y échapper. Que l’on soit scotché à son écran ou que l’on tombe dessus "par hasard" en zappant, on finit toujours par voir un épisode de télé-réalité. Vrai fan ou pas, la télé-réalité on aime, un peu, beaucoup, à la folie…pas du tout. Elle fait déferler les critiques, créée le buzz, et permet de faire de l'audience, mais à qu'elle prix ? Les médias favorisent-ils l'audimat au détriment de l'éthique ?


  • Un Phénomène décrié
  La télé-réalité est fortement décriée, et possède une mauvaise réputation. Pourtant les audiences sont florissantes. Tel Patrick le Lay, PDG de TF1 de 1988 à 2007, qui évoque dans un documentaire sur les coulisses de la télé-réalité diffusé en septembre 2012 sur canal +, les enchères menés avec M6 pour rafler l'exclusivité des droits d'achat de tous les concepts d'émissions de télé-réalité proposés par Endemol et qui en même temps rédige un article paru dans le Monde condamnant la «télé-poubelle», les élites culturelles la méprisent alors que le grand public la plébiscite. La télévision favorise l'audience à la culture et aux programmes éducatifs, c'est pour cela que les patrons des chaînes ont lancé la télé-réalité. Koh-Lanta sur TF1 et Loft Story sur M6 ont emboité le pas à des centaines d'autres émissions de ce genre. Le programme de M6 fut le premier a présenté la vie de candidats enfermés dans une maison épiés par des dizaines de caméra, en France. Le programme choqua comme il apporta un vent nouveau sur les plages télévisuelles Françaises. Le 20 mai 2001, à peine trois semaines après le début de l'émission d'enfermement, 250 personnes se sont rassemblées devant le siège de M6 à Neuilly-sur-Seine pour manifester contre la "télé-poubelle". La manifestation était réunie à l'appel du collectif "Souriez, vous êtes filmés", de l'écrivain Phil Marso, de militants du Forum des Jeunes Verts, des jeunesses communistes et de mouvements anarchistes. "Nous ne serons pas des souris en cage" proclamait la banderole du collectif, tandis que son principal acteur, Jean-Pierre Petit, dénonçait en Loft Story le "laboratoire de la société du futur".
  Dix ans après, la télé-réalité existe toujours, est toujours raillée par la presse, Enora Malagré animatrice de télévision et radio de française a déclaré qu'elle « conchie » ce genre d'émissions mais elle conquiert toujours autant les téléspectateurs à travers le monde.


  • Audience et engouement du public
  Lancée en France en 2001 avec Loft Story, la télé-réalité prend aujourd'hui de plus en plus de place sur le écrans français. Les chaînes face à l'engouement du public veulent toutes leurs parts. "Aujourd'hui, la télé-réalité constitue le second pilier de la télévision française, après les séries et les films", selon Alexandre Callay, directeur de Médiamétrie. La télé-réalité fait toujours de l'audience. Moins que les programmes préférés des français tels que Julie Lescaut, ou Joséphine Ange Gardien: en 10 ans, juste Koh Lanta (plus de 9 millions de téléspectateurs le 13 avril 2009, soit 39% de part d'audience) a réussi l'exploit de figurer à la 8ème place du classement annuel des 100 plus importantes audiences. Mais dans l'ensemble les audiences sont plus que correctes. Par exemple: en 2010, Secret Story(TF1) réalisait 25% de part d'audience et rassemblait 3 millions de téléspectateurs, selon Médiamétrie Pour les chaînes hertziennes, comme TF1 ou M6, la télé-réalité est un moyen de faire de très bons scores dans les horaires creux, comme à 18h ou en deuxième partie de soirée", explique François Jost, sociologue des médias, auteur de L'Empire du loft. Pour les plus «petites» chaînes de la TNT, comme NRJ12 ou W9, "la télé-réalité est un moyen de démultiplier le public", selon François Jost. L’année dernière, un programme de télé-réalité s'est hissé à la dix-huitième place des émissions réalisant lesplus d'audience: la nouvelle émission de TF1 The Voice. American Idol en rassemblant plus de 29 millions de spectateurs a réussi à figurer à la dixième place des audiences aux États-Unis.


top audience de l'année 2012 en France
top audience de l'année 2012 aux Etats-Unis


  • Voyeurisme ou exhibitionnisme ?


"Voyeurs et exhibitionnistes, nous le sommes tous potentiellement, car la vision est une source d'excitation plus ou moins intense
selon les individus",
selon le psychothérapeute Alain Tarnier.

  Dans la plus part des émissions de télé-réalité: on observe, on épie, on filme le moindre détail. L'intimité ? Il n'y en a plus. Que se soit sous la douche, dans la cuisine, dans le jardin ... Les candidats sont soumis au regard de milliers de personnes tout au long de leur aventure. Les amourettes, clash et fous-rires, tous ces moments de leur vie dans le jeu sont enregistrés, pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. On pourrait parler ,à tort, d'acte de voyeurisme , puisque en effet , le téléspectateur observe le candidat agir dans son intimité. Mais on est voyeur lorsque l'on regarde quelque chose qui nous est caché, la télé-réalité, c’est au contraire de l’exhibitionnisme : des gens acceptent, voire souhaitent, d’être vus par des individus qu'ils ne connaissent pas à travers la télévision. Ces téléspectateurs ne transgressent rien, ne brisent aucune intimité, car les gens qui se montrent savent qu’ils sont vus. Les candidats s'exposent pour gagner en notoriété et/ou amasser de l'argent, le public, lui, suit le programme pour comparer son quotidien avec celui d'un participant de l'émission, s'évader et envier les candidats ou au contraire se moquer.
  En 2010, avec l'émission Dilemme (w9), le voyeurisme a atteint un niveau supérieur puisque les internautes ont eu la possibilité via Dailymotion partenaire de l'émission, d'avoir accès aux 26 caméras placées dans la maison où les candidats vivent et donc de décider ce qu'ils veulent voir. Une chaîne de télévision, sur CanalSat retransmettra les faits et gestes des candidats 24 heures sur 24.
  •  La télé-réalité va t-elle trop loin ?

  A l'étranger, les nouveaux programmes de la télé-réalité font scandales et provoquent les débats dans l'opinion publique. La France est-elle à l'abris de ces dérapages ?



 Le premier juin 2007, aux Pays-Bas, un nouveau scandale de la télé-réalité éclate : "Trois malades en attentes de greffe mais un seul rein à offrir. Le candidat choisit sera le grand gagnant du Bigdonnor Show. " Ce programme fait froid dans le dos mais heureusement ce n'est une effroyable canular. En effet, les producteurs cherchaient à montrer que la télé-réalité à des principes et surtout des limites.

  Cependant, difficile de croire ces belles paroles, à l'étranger la télé-réalité a déjà franchit de nombreuses frontières. Au Etats-Unies, il existe le bachelor des nains. Ou bien Dumped (en français "ordure") où une bande de jeunes doit survivre dans une décharge publique. Ou encore la sulfureuse cage dorée où sept candidats sont enfermés dans le plus grand des luxe et c'est le plus violant qui l'emporte, violences verbales mais aussi sexuelles : une candidate aurait même était victime de viol.

   En France, le journaliste Christophe Nick a sortit un documentaire choc sur les dangers de la télé-réalité , dans lequel a été reproduite une expérience américaine montrant qu’un individu ordinaire est prêt, sur ordre, à infliger des secousses électriques à un autre. IL s’appuie sur une expérience effectuée aux Etats-Unis, de 1960 à 1963, par le psychologue américain Stanley Milgram. Dans cette expérience, un individu était fermement invité par le responsable du laboratoire à infliger à une autre personne des secousses électriques. Elles devenaient de plus en plus fortes lorsque ce dernier fournissait de mauvaises réponses à ses questions. En réalité, aucun choc électrique n’était infligé, mais le cobaye l’ignorait. L’expérience avait montré que 62,5% des sujets n’hésitaient pas à infliger la décharge maximum. Christophe Nick a simplement transposé l’expérience de Milgram sous forme de jeu télévisé pour son documentaire baptisé « La zone Xtrême », selon Libération, tout en gardant l’esprit des émissions de télé-réalité. L’objectif est de montrer le pouvoir d’autorité d’un animateur. Ce dernier peut pousser un candidat à commettre de supposés actes de tortures. Ainsi le candidat qui est le questionneur, pense infliger jusqu’à 480 volts de décharge si l’autre candidat ne répond pas à la question. La présentatrice, le candidat électrocuté sont en fait des comédiens. En revanche le questionneur est un véritable candidat qui pensait participer à une nouvelle émission.



Le trash est, en effet, ce qui plaît à la télé-vision. Nous en avons un autre exemple, avec l'émission hollandaise Spuiten en Slikken (en français "piquer et avaler") où l'on voit des jeunes tester les substances les plus dangereuses. Ce programme est diffusé sur une chaîne publique dédiée aux jeunes. Racoleur ? "Pas du tout", se défend la chaîne, pour elle ce serait juste un moyen de discuter de sujets tabous avec les ados.

   Cependant, pour Angela Lorente, la directrice de la télé-réalité de TF1, ces émissions sont "le summum du délire", nous pouvons en conclure qu'elle n’apparaîtront donc pas sur nos chaînes françaises. De plus, en France, il est impossible et interdit par la loi de franchir ces limites : "En France, les émissions dites « de télé-réalité » sont soumises au respect du droit de la communication audiovisuelle tel que posé par la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication et défini par la réglementation du Conseil dans ses délibérations et dans les conventions des chaînes de télévisions privées. " Cependant, la réglementation n'est pas un frein à la diffusion de programmes étrangers.

Dans la suite logique des évènements, il faudra s'attendre, après les drogues et la sexualité  à voir apparaître sur nos écrans les prochains tabous que la télé-réalité devrait levés comme la maladie ou même la mort. Scandale assurée et succès garantie.



  • L'impact de la télé-réalité dans la vie des candidats et dans celle du public

 Très peu de candidats de télé réalité réussissent à faire carrière après leurs passages dans une télé réalité à l'instar d'Ayem qui a intégré la série Hollywood Girls et le Mag sur NRJ 12 ou encore Karine Ferri, ancienne bachelorette, devenue animatrice radio et télé. La grande majorité des candidats retombent dans l'anonymat ou tentent de revenir sous le feu des projecteurs dans des émissions dérivées telles que les Anges de la télé réalité .


   L'après télé réalité est souvent très dur à supporter pour les jeunes candidats qui ont eu pour habitude d'être des mois filmés par les caméras, épiés par les téléspectateurs et enfermés avec d'autres individus. C'est en effet ce que constate l’anthropologue Danniel Dayan : " Il faut être très fort pour survivre à un shoot de célébrité avec tout ce que cela fait comme ennivremment et comme déchéance puisque c'est de la personnalité jetable et qui ne repose sur rien. Donc la chute est deux fois plus dure."
C'est un des reproches considérable fait à la télé-réalité : les répercussions psychologiques négatives sur les ex-candidats.
"A notre sortie, nous avons été traités très violemment
 par les gens qui se sont approprié notre image.
 Ils se sont permis des choses avec nous qu'ils ne feraient pas
 avec des célébrités confirmés." Kenza candidate du Loft

 Elle serait responsable de 18 suicides, dans le monde, depuis 1997. Parmi les disparus, François Xavier Leuridan, plus connu sous le nom de FX, candidat de Secret Story sur TF1 en 2009. Sa mère accuse aujourd'hui la société de  production Endemol de ne l'avoir pas suffisamment soutenu : "C'était un garçon sensible, il a eu des souffrances familiales, des soucis avec son père. À sa sortie de Secret Story, il était nerveux, il avait changé,  il était devenu agressif, buvait et se droguait beaucoup. »  Elle précise que l'arrêt brutal de l'émission Carré Viiip, à laquelle FX a participé par la suite, a entraîné chez son fils une terrible dépression.

   Mais la télé-réalité pourrait aussi avoir un impact négatif sur le téléspectateur. Les représentants d’une société de production considèrent que les enfants ne sont pas dupes et qu’ils sont conscients qu’elles constituent manifestement des programmes de divertissement. Certains, sont en total désaccord avec cette idée, considérant que non seulement les enfants, mais également de nombreux adultes, ont une approche très naïve de ces émissions, et qu’en dépit d’une lecture possible au second degré, l’impact est réel. Elles pourraient même constituer, selon une fédération de parents d’élèves, un élément d’explication parmi d’autres face à l’augmentation de la violence et du harcèlement chez les jeunes, notamment en milieu scolaire.


Fiction ou réalité

Fiction ou Réalité

 La télé-réalité est un genre nouveau, elle dit montrer que des individus ordinaires peuvent être des personnages intéressants : "votre voisin de palier peut vous étonner" déclare John De Mol, inventeur de Big Brother. Cependant, on peut s’interroger sur le côté "réel" de ce genre d'émissions. Ne nous montre-t-on pas une vie scénarisée  ?  

  • La télé-réalité, un format audio visuel scénarisé comme un autre.
D'après une professeure de l'école de
 psychologie de l'université de Laval : "
 L'actualité que nous montre la télévision
 constitue, elle aussi, un leurre puisqu'
il s'agit d'images choisies et orientées, qui
 sont des représentations d'un
 cameraman et le résultat d'un montage" 

     Les émissions de télé-réalité qui vivent sur nos écrans depuis plus de dix ans maintenant n'auraient été qu'une vaste entreprise de manipulation ? Les téléspectateurs qui pensaient regarder la vraie vie de vrais jeunes enfermés pendant plusieurs semaines, auraient-ils étaient abusés ? A l'heure actuelle, rares sont les téléspectateurs ne se doutant pas que toutes ces images sont le fruit d'un travail de montage.

      D'après le Monde : "quatre journalistes de la rédaction de Canal + ont rassemblé plusieurs témoignages, malgré la "clause de confidentialité" des participants, qui démontent pièce par pièce le système. [...] Une dizaine de jeunes comédiens ont "pré-joués" les rôles tenus plus tard à l'antenne par les "vrais" candidats. Une fiche de personnalité avait été préétablie pour chaque participant. [...] Une ancienne candidate indique que contrairement à ce qu'a longtemps prétendu M6 affichant le logo " en direct" sur ses images, celles-ci étaient toujours en différé pour éviter "les conversations gênantes pour la production et pour que le contenu soit "plus accrocheur", cela signifie que ce qui est montré à la télévision est un travail de montage, bien entendu, mais aussi de réalisation. En effet, les réalisateurs des émissions maquillent la réalité afin de la rendre comme ils le souhaitent et donc attrayante pour les spectateurs, et qu'elles créent le "ramdam" dans les médias. Il y a un scénario déjà écrit par la production, qui est destiné à plaire au public et lui donner ce qu'il souhaite.
       Pour cela  les candidats sont de véritables pantins de la production. Lors des auditions, un psychologue est sur place pour analyser les personnalités des participants, afin de voir lesquels sont les plus susceptibles de faire en sorte que telle ou telle situation se produise. La production encourage les candidats à être plutôt individualistes et à être en conflit. Pour prendre l'exemple de secret story une voix donne des ordres et des missions que les candidats doivent remplir. Le scénario va jusqu'à créer des amitiés, des couples ou des tensions entre les candidats. Certains cameramans avouent même que de l'alcool est donné aux candidats afin que ces derniers "se lâchent" et donc que la production ait des images plus attrayantes.

"Les images sont filmées comme un
 reportage mais nous les montons
 comme une fiction, en insistant sur les
 relations, leurs histoires d'amour
 naissantes et les conflits (...). Donc
 nous remodelons toutes ces images
 pour augmenter le suspens " Charlie PARSONS,
 producteur anglais du Survivor

          Cependant les montages permettent aussi d'avantager certains candidats, lorsqu'il s'agit de télé-crochet (comme Nouvelle Star) où c'est au public de choisir, certains candidats vont être bien plus mis en valeur par la production, au détriment d'autres. Les programmes font parler d'eux grâce aux scandales. En 2004, la Star académy trouve en Grégory Lemarchal une véritable "poule aux oeufs d'or", ce virtuose de la musique est alors atteint de mucoviscidose (maladie s'attaquant aux épithéliums des organes, les personnes en étant atteint vivent rarement plus de 20ans). Il remporte l'émission car l'image donnée de lui est celle d'un survivant à cette terrible maladie, on le voit luttant parfois contre sa fatigue. Il touche alors évidemment tous les téléspectateurs  Mais cet avantage donné à certains fait évidemment parler. Dans un article du canard enchaîné  la réputation de l'émission Pékin express est écornée, un journaliste accuse la production de "bien aider certains candidats et d'en empêcher d'autres d'avancer" (Pékin express est une course d'auto-stop dans de nombreux pays). Dans le même esprit de confession, le journaliste Philippe Bartherote a écrit un livre La tentation de l'île sur les coulisses de plusieurs émissions truquées, dans le but de dénoncer les fraudes faites par les productions.

         Tout ceci a des répercussions sur le jeu et amènera d'avantages de péripéties, donc sera favorable aux producteurs. Ils deviennent alors de véritables metteurs en scène. Quelle qu'en soit la forme, l'audiovisuel est donc le résultat d'un montage.

          De plus, la scénarisation est aussi visible grâce aux similitudes trouvées dans chaques émissions. Comme lors des prolepses et analepses faitent dans toutes les télé-réalité. En effet, à chaques début d'épisode le téléspectateur fait un saut dans le passé afin de revenir sur les faits marquants précédents puis à la fin de l'épisode un saut dans le futur, ce qui permet de tenir le téléspectateur en haleine, en lui promettant toujours mieux. C'est un système qui rappel exactement celui des séries -télé puisque l'histoire devient donc narrée. Tout comme les interview face caméra réalisées dans toutes les émissions, où le candidat va se rendre dans un confessionnal afin de partager ses ressentis de façon "intime" avec le public. Mais aussi toutes les péripéties créées par la production afin de ne pas rendre la retransmission de leurs vies sois-disant "réels" soporifiques. Sans oublier le générique  Ainsi tous ces stratagèmes sont mis en place afin de rendre le téléspectateur addict à ce genre d'émission.

      Mais nous pouvons également nous demander quelle est la place du candidat dans ce format ?


  • Candidats de télé-réalité : un rôle bien ficelé
   La mise en scène débute dès le  casting des candidats. Les producteurs opèrent un choix stratégique pour les sélectionner. Ils sélectionnent des candidats avec un certain caractère et une personnalité qui fera avancer l’action dans le jeu . Des clones de plus en plus caricaturaux apparaissent sur nos écrans, les candidats ont compris le filon et en jouent.

    Le stéréotype le plus récurrent de la télé-réalité est évidemment la bimbo. En France, c'est Loana qui a inauguré l'image de la candidate de télé-réalité,court vêtu et aguicheuse  Depuis, ses petites sœurs squattent l'écran : Sextape (capture vidéo de d'ébats sexuels destinés à un usage privé mais rendues publics), photos de charme, éventuel recyclage dans la pornographie, la voie est déjà toute tracée.
Une de ses descendantes les plus récentes est Nabila des anges de la télé-réalité 

Sa présentation ne montre, évidemment, qu'une fille superficielle qui cherche à "faire tourner la tête de tous les hommes". Avec ce personnage à la plastique chirurgicalement modifiée, la production assure des scènes "sexy" et donc une plus forte médiatisation et un plus fort audimat.

Ils faut évidemment trouver le personnage sexuellement opposé à cette barbie: Ken.
Il suffit de voir le portrait de Julien issus de l'mission les Marseillais à Miami :

   Tout comme la bimbo, prit pour son physique et pour ses scènes "sexy", le "Beau-Gosse macho" énervera et amusera les téléspectateurs, avec ses histoires d'une nuit et ses remarques sexistes. Cependant, il finira forcément avec la plus "bimbo" de toutes et deviendra alors un "gentil garçon" comme Léo Ebraz : exclu de secret story 3 pour violence, ce garçon ,qui évoquait " jeter les femmes après une utilisation  s'est mis en couple avec Emile Nafnaf (la gagnante de la saison) ou encore Thibaut, des Marseillais à Miami qui a trouvé le "grand amour" avec Shana (la strip-teaseuse), venue évidemment dans cette émission pour "s'amuser au maximum avec les américaines les plus sexy".


   De même, Steevy a ouvert une voie, véritables effigie du gay féminisé. Dernièrement Benoît, le garçon coiffeur de la maison des secrets, a remporté la victoire en poussant ce personnage au maximum. "Je suis une petite peste, une morveuse", explique-t-il dans son portrait, évidemment il parle de lui au féminin.


    Chaque nouvelle émission de télé-réalité apporte, en effet, un casting similaire. En plus des trois candidats-types présentés précédemment  on retrouve aussi l'intello, le doyen, l'étranger etc. De plus, le producteur apporte un miroir de la société où le téléspectateur moyen peut s'identifier aux candidats, la plupart étant issus de milieux modestes. D'ailleurs, Alexia Laroche JOUBERT, productrice des ch'tis à Ibiza et de ses variantes, augmente ce principe d'identification en ne prenant que des candidats d'une même région.

  D’après ces observations sur les différents candidats emblématiques des télé-réalité on peut en conclure que les candidats ne sont pas recherchés pour leur "vraie vie" mais pour ce qu'ils pourraient montrer à l'écran. Ce système marche d'autant plus que les participants, se sachant filmés, adoptent un comportement non naturel, plus proche de la fiction et espèrent ainsi  obtenir de meilleurs débouchées économiques ,grâce à leur passage devant la caméra.
« Faut arrêter de mentir : on vient
 travailler, chercher une exposition
 médiatique, gagner de l'argent
 facilement .» Elodie, tentatrice (l'île de
 la tentation)
 On peut alors se demander si on peut considérer ces candidats comme des acteurs et donc s'ils méritent une rémunération.

  • Candidats de télé-réalité : un métier ?
   Depuis mai 2003, l'avocat Jérémie Assous  fait trembler la télé-réalité. En 2009, il a obtenu la requalification en contrat de travail des conventions qui lient les participants aux producteurs de l'émission de télé-réalité L'Île de la tentation sur TF1.
  Quelle sorte de travail ?  Une relation de travail est caractérisée par une prestation de travail, et un lien de subordination. Les participants à l'Ile de la Tentation effectuaient une prestation de travail puisqu'ils : "avaient l'obligation de prendre part aux différentes activités et réunions, qu'ils devaient suivre les règles du programme définies unilatéralement par le producteur, qu'ils étaient orientés dans l'analyse de leur conduite, que certaines scènes étaient répétées pour valoriser des moments essentiels, que les heures de réveil et de sommeil étaient fixées par la production". Et qu'il existait un lien de subordination puisque "le règlement leur imposait une disponibilité permanente, avec interdiction de sortir du site et de communiquer avec l'extérieur, et stipulait que toute infraction aux obligations contractuelles pourrait être sanctionnée par le renvoi".
Les producteurs, comme d'habiles metteurs en scène, ont donc parfois empêché les candidats de dormir quand ils le souhaitaient pendant le tournage, de parler à des personnes extérieurs, ils leur imposaient des activités, les faisaient redire certaines répliques pour les rendent plus crédibles. Le participant n'est donc pas loin d'être un acteur. 
« Le feu de camp, à l'antenne, c'était
 quelques minutes. Dans la réalité, c'était
 jusqu'à cinq heures d'enregistrement ».
 Anthony Brocheton, participant 

    C'est en effet ce que défend maître Assous : " ils contribuent au mêmes titres que les cameramans, de par leur prestation, à l'élaboration du format audio-visuel, dans ces conditions ils devraient avoir le statut qui correspond à leur prestation".
   Cette affaire a ouvert une brèche dans laquelle un torrent judiciaire s'est engouffré. Depuis quelques années, pas moins de 120 anciens candidats, lui ont confié la défense de leurs intérêts. Les demandes d'indemnisation vont de 150000 à 600000 euros, selon "la durée d'exploitation" durant laquelle les candidats estiment avoir "travaillé". Des procès se sont ainsi ouverts contre Endemol (producteur de Secret Story , de Loft Story , Star academy ), contre Adventure Line ( Koh Lanta ), contre W9, filiale de production de M6 ( Les colocataires , Pékin Express , Nouvelle Star )... 

  • CONCLUSION :
   Nous pouvons en conclure que, en rupture avec les codes habituels de la télé, la télé-réalité aurait dû ouvrir une nouvelle ère, montrer les entrailles de l'humain comme jamais, dévoiler le cœur du cœur de l'intime comme personne. Elle s'avère être une entreprise de spectacle comme les autres.

L'aspect économique

  L'aspect Économique


    Depuis 12ans, la téléréalité a réussi à s'imposer comme LE phénomène télévisuel du 21ème siècle.Ces émissions sont de plus en plus nombreuses et variées, le CSA (conseil supérieur de l'audiovisuelle) a relevé 118 émissions de ce genre sur les chaines françaises. Selon Alexandre Callay, directeur du site de mesure des audiences (de télévision, de radio, de cinéma et d'internet) Médiamétrie "la télé-réalité constitue le second pilier de la télévision française , après les séries et les films".

  • Une stratégie commerciale rentable

La télé réalité a submergé l'offre télévisuelle en proposant une stratégie commerciale rentable ; une arme de divertissement massive à moindre coût. En effet , les coût de production restent modestes en comparaison de ceux des films et des séries, les scénarios et les mises en scène y sont minimalistes. Cela représente une aubaine pour les producteurs qui peuvent alors augmenter leurs profits. Les programmes qui fonctionnent le mieux au près du public peuvent s'exporter aux quatre coins du monde: big brother, dont l'adaptation française est loft story, a été racheté par 52 pays.
L'engouement du public permet de générer de la publicité donc des marges confortables pour les producteurs. Avec 54,3 millions d'euros brut de recettes publicitaires (3,9 millions d'euros par épisode), Koh-Lanta* a été le programme de télé-réalité qui a rapporté le chiffre d'affaires publicitaire le plus important de l'année 2011, selon l'entreprise Yacast. La chaîne TF1 qui a misé l'année dernière sur son nouveau projet The voice* a, avant même de connaître les premières audiences du programme, décidé d'augmenter les tarifs publicitaires à 65 000 euros brut le spot de 30 secondes, selon Les échos.
Ce type de programme fonctionne et attire de plus en plus de téléspectateurs, de petites comme de grandes chaines ont cédé aux sirènes de la télé-réalité. France télévision a lancé des émissions de télé réalité pour espérer faire plus de recettes et attirer un nouveau public, plus jeune.Le groupe télévisuel a donc délaissé l'aspect culturel pour favoriser une préoccupation marketing. Des "petites" chaines, de la tnt, quant à elles, profitent de cette formule à succès pour augmenter son audimat comme nrj12 et w9 dont les émissions de télé réalité font le plus de pourcentage en termes d'audience.
  • Des programmes low-cost
D'anciennes émissions qui étaient sur les chaines qui réalisent le plus d'audience, soit TF1, France 2, France 3 et m6, ont été re-programmées sur des chaînes de la tnt. Ces programmes ne réunissaient pas assez de téléspectateurs pour les "grandes" chaînes mais suffisamment pour des chaînes de la tnt. Ces émissions déjà connues du grand public promettent aux chaînes moins connus,d'attirer un public déjà conquis. C'est ainsi que la Star academy et la Nouvelle Star ont été lancées sur NRJ 12 et D8 en décembre 2012. L'émission Star Academy a connu ses heures de gloire sur TF1 en 2001, elle est restée à l'antenne sur la première chaîne de 2001 à 2008. Elle fut déprogrammée à la fin de la huitième saison suite à une érosion des audiences. En octobre 2011, NRJ 12 a racheté les droits du format, pour lancer Star Academy Revolution un an après. Lors du premier prime, 1,6 millions de téléspectateurs ont regardé la nouvelle génération du programme , même face à Julie Lescaut, le téléfilm à succès de TF1. De plus, les budgets des chaînes de la TNT étant plus moindres, les coûts de production d'une telle émission ne peuvent pas être identiques à sa precédente version. Le plateau du prime ainsi que les moyens utilisés sont donc réduits. Le plateau où les candidats se produisent est plus petit, le public est moins nombreux, et les professeurs moins connus du grand public.
Le groupe M6, quant à lui, a décidé de remplacer son télé-crochet la Nouvelle Star diffusé depuis 2003 sur M6, par X-factor. Cette dernière est une émission qui rencontre un véritable succès d'audience à l'étranger; 12,5 millions d'Américains ont suivis la finale de la version automnale 2012. Le groupe a décidé de lancer l'émission sur W9, la petite soeur de M6, pour ne pas vraiment se mettre en danger, mais après des résultats d'audience satisfaisants (selon le Figaro jusqu'à 1,5 millions de français ont visionné la finale) le programme a été reconduit sur M6 pour le second volet francophone. C'est alors que D8, nouvelle chaîne émergente de la TNT appartenant au groupe Canal, reprend le concept de la Nouvelle Star après seulement deux mois d'existence.
Ces programmes assurent de futures belles audiences pour ces deux chaînes, qui ont réussi à tirer profit de formats qui ont déjà fait leurs preuves. En conclusion celà montre que les chaînes, dans une continuelle recherche de bénéfices, produisent des émissions aux coûts réduits, et ne cherchent pas à innover.
  • Une source de profit
Grâce à la télé-réalité, les chaînes ont su développer de nouvelles sources de profit. Les SMS surtaxés qui permettent aux téléspectateurs de voter pour soutenir leur candidat préféré ou au contraire pour éliminer ceux qu'ils souhaitent voir partir, dépassent parfois la dizaine de millions selon les émissions. C'est une véritable mine d'or pour les producteurs, les téléspectateurs se sentent impliqués dans l'émission et ont le sentiment d'avoir contribué à l'aventure, les producteurs récupèrent un tiers des recettes des opérateurs téléphoniques (selon l'express).

 
Les produits dérivés se sont diversifiés et tous les domaines commerciaux ont été touchés: CD, objets à l'effigie des stars d'une saison, collection capsule de vêtements... Aujourd'hui TF1 réalise 45% de son chiffre d'affaires grâce à la commercialisation des droits audiovisuels, les produits dérivés, l'édition... Exemple de cette dérive de la télé-réalité, l'émission Master Chef surfe sur son succès en proposant de nombreux objets et ustensiles de cuisine. TF1 n'a pas omis d'éditer le jeu de société inspiré de l'émission; un classique marketing puisque Koh-Lanta, Secret Story, Star Academy, ainsi que l'écrasante majorité des jeux de la chaîne sont déjà sortis en jeu de société.L'édition musicale a aussi bénéficié de cette engouement, les émissions orientées vers la musique (Star academy, X-factor, Nouvelle star) ont permis à des artistes de se faire connaître. Mais également pour les maisons de disques d'écouler plusieurs milliers d'exemplaires de CD et DVD grâce aux consommateurs qui ont connu les chanteurs à travers les programmes télévisés. Ce fût le cas pour les vidéos disques des tournées de la star academy, ainsi que pour Nolwenn Leroy, Sofia Essaidi, Olivia Ruiz, Grégory Lémarchal, Julien Doré et Jennyfer qui ont connu le succès grâce à leur apparition dans des émissions de télé-crochet. Ils ne représentent qu'une infime partie des participants à ces émissions mais ces artistes font désormais partie intégrante de la scène française.
Justine, Thomas, Nadège… Les starlettes de la télé-réalité inondent la presse people et ce, depuis le premier loft Story. Et pour cause, la télé-réalité et cette presse se basent sur les mêmes sujets. En créant "Public" en 2003, Nicolas Pigasse se fonde sur une idée très simple: "la télévision fournit quantité de nouvelles têtes, que l’on peut avoir pour pas cher et qui vont avoir besoin de la presse people pour continuer d'exister. Chacun y trouve son compte, les candidats gardent une présence sur la scène médiatique et les magazines attirent les télespectateurs déjà conquis par l'émission qui viennent chercher de nouvelles histoires inédites sur leurs candidats préférés". De plus, pour faire la une du magazine, les éditions dépensent moins pour un candidat de téléréalité que pour une personnalité mondialement connue. Dans ce business tous les acteurs sont gagnants sauf les télespectateurs qui se retrouvent avec des histoires inventées pour continuer le ramdam.
 

 
"Avec la télé-réalité, la logique transmédia a aussi été poussé à son maximum. Le produit se décline à la télé sur le web, dans la presse" explique François Jost, auteur de Grandeur et misères de la Télé-Réalité. On observe que Internet est mis à contribution dans les émissions de télé-réalité, le spectateur a la possibilité de se rendre sur le site officiel de l'émission qu'il regarde et ainsi revoir les émissions précédentes en intégralité ou encore visionner des extraits inédits qui ne sont pas diffusés à la télévision. De plus, grâce aux réseaux sociaux, l'avis des télespectateurs est partagé. Ces sites internet permettent donc de créer un lien permanent entre le spectateur et l'émission qu'il suit.
  • Un vaste public concerné
La télé-réalité a conquis un large public en s'adaptant aux horaires de toutes les générations. La plupart des émissions sont diffusées en "quotidienne", c'est à dire du lundi au vendredi, en fin d'aprés-midi à l'heure où les enfants rentrent de l'école et les parents du travail. Le format (majoritairement 45minutes) et la tranche horaire correspondent aux attentes des télespectateurs qui souhaitent se détendre devant la télévision. Cette présence régulière permet aux télespectateurs de rester en contact tout au long de la semaine. Les prime time prévus le soir en fin de semaine (jeudi, vendredi ou samedi) pour les émissions de télé-réalité diffusées en continu permettent d'attirer également des télespectateurs qui ne peuvent pas regarder les quotidiennes mais aussi pour les chaînes de faire une bonne audience puisque sur une tranche horaire de grande écoute. Pour accroître les audiences des primes, les émissions réservent des extraits inédits et également les éliminations des candidats, ce qui représente l'apogée de la semaine.
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas seulement les jeunes qui regardent ce type de programme. Selon une étude de TF1, 98% des ménagères de moins de cinquante ans (notion publicitaire et marketing correspondant à une population de consommatrices fort peu précise mais qui est néanmoins considérée comme déterminante dans les dépenses du ménage, constituant donc une cible privilégiée à séduire) a déjà vu une émission de télé-réalité.




  • Les recettes des candidats
   Le gain est souvent se qui attire les participants de télé-réalité, le journal le parisien a dévoilé le salaire des candidats pour les émissions des l'année;
Secret Story (TF1):Tous sont payés environ 500 € par semaine passée dans la Maison des secrets. Et même après la sortie de la maison, ils perçoivent encore 300 € par semaine tant que le programme n'est pas terminé.Selon une candidate de la saison dernière, ces montants s'élevaient exactement à 492 € brut et 322 € exactement à 492 brut en 2011.Comme l'émission dure environ douze semaines, un candidat éliminé au bout d'une semaine touche donc 4 034 € brut et un candidat qui va jusqu'en finale 5 904 € brut. Le vainqueur de l'émission gagne en plus 150000€.
Les Ch'tis (W9) :Selon le Parisien, chaque Ch'ti touche entre 3 000 et 6 000 € brut pour le tournage d'une saison. W9 lance la quatrième saison début 2013 , les candidats qui ont participé à chacune d'entre elles gagnent plus d'argent que les nouveaux venus , ce qui est normal puisqu'ils ont déjà une notoriété.

Les Anges de la Télé-Réalité (NRJ 12) : ils touchent 12 000 € pour 5 semaines de tournage . Mais comme pour les ch'tis NRJ12 peut payer plus une célébrité plus reconnus.
Qui veut épouser mon fils (TF1) :Difficile d'avoir des chiffres précis, mais on peut penser que le salaire révélé par un des candidats et celui de tous les autres. Ainsi, selon le Parisien, Benjamin a gagné « 1 300€ net pour dix-sept jours de tournage »

L'amour est dans le pré (M6) :Lors de la semaine de tournage dans leur exploitation, ils ne sont ni rémunérés ni même défrayés. « Les agriculteurs ne sont pas filmés 24 heures sur 24, ce n'est pas un jeu. », justifie la production.De plus, ils doivent payer eux même tous les frais de restaurant et de sortie. L'addition peut atteindre 3.000 euros pour certains.

Master Chef (TF1) : Frédéric Bayard, candidat de la saison 1, évoque dans Le Parisien « des journées de tournage qui s'étalent parfois entre 6 h 30 et minuit, des heures d'attente interminable, une subordination totale où les candidats surveillés par des nounous ne sont pas libres de leurs mouvements, des passeports confisqués. Le tout pouvait durer jusqu'à quatre-vingt-quatorze jours pour les finalistes ».Et au final, un salaire variant entre 2 600 € et 3 000 €. .

Pékin Express (M6) :Plus de 50 jours de tournage pour les candidats, mais pas vraiment de rémunération. Anthony, candidat de la saison 4, affirme: « les participants ont droit à 1 200 €, versé en deux fois (500 € après le tournage, 700 € après la diffusion), pour garder le secret ».
Pour les candidats de toutes ces émissions s'ajoutent ensuite les contrats avec les magazines people et les fameuses photos publiées qui peuvent rapporter plusieurs milliers d'euros. Entre 2.000 et 10.000 euros par "histoire avec photos". 
 


  • conclusion de l'aspect économique de la télé-réalité;
  La télé-Réalité est très largement critiquée , mais ELLE fait vendre , et ses détracteurs en profitent largement. C'est une stratégie commerciale rentable, une arme de divertissement massive qui intéresse les téléspectateurs.Les chaînes l'ont bien compris,résultat, les concepts d'émissions continuent de fleurir en France et partout dans le monde. En 2010, sur les 451 nouvelles émissions françaises, 44 étaient apparentées au genre télé réalité. Tsunami audiovisuel qui, pendant la décennie 2000 et au-delà, généra des records d'audience, créa des parts de marché extraordinaires et qui n'est pas prêt de s’arrêter. Tant que la société moderne se basera sur l'économie en délaissant l'éthique , les chaînes diffuseront de la télé-réalité.